01 juil

1ère Action : RDV avec le député suppléant du président de l’assemblée nationale

Juin 2012

A notre demande, nous rencontrons M. François-Eric Carbonnel, député suppléant de M. Bernard Accoyer, président de l’assemblée nationale.

Résumé des propos que nous avons tenus:

Le démarchage téléphonique : les raisons du ras-le-bol général

Le sénateur Jacques Mézard l’a dit : Il y a un phénomène de ras-le-bol vis-à-vis du démarchage téléphonique. Il a donc émis une proposition de loi visant à renforcer les droits des consommateurs.

Cette  saturation s’explique par plusieurs raisons :

  • Les particuliers sont démarchés par des personnes dont le manque de formation, voire de politesse, et les conditions de travail les importunent.
  • Les raisons des appels sont souvent obscurs, certains démarcheurs avancent « masqués ».
  • Ces appels ont lieu plusieurs fois par jour à des heures incongrues, certains centres d’appels rappelant plusieurs fois le même prospect alors que celui-ci leur a signifié son refus. Ceci s’apparente à du harcèlement.
  • Les personnes âgées deviennent des cibles privilégiées.

Pourtant un démarchage qualitatif, raisonné, éthique existe ! C’est celui qui est en place dans les centres d’appels internalisés dans les TPE/PME.

Ce type d’organisation n’a pas été évoqué lors des débats politiques.  Et pourtant, la légifération du démarchage téléphonique met aujourd’hui en danger ces structures.

Notre but :

  • Porter à la connaissance de nos politiques, le cas des PME et TPE qui réalisent leur propre prospection téléphonique, qui concerne des milliers d’entreprises et d’emplois en France
  • Montrer que ce type d’organisation est porteur d’un démarchage téléphonique éthique et raisonné.
  • Demander la préservation de ce type d’organisation, vis-à-vis des nouvelles lois en préparation sur le démarchage téléphonique.
  • Promouvoir ces cellules de prospection téléphonique internes aux entreprises, aux méthodes responsables et créatrices d’emplois à valeur ajoutée.

A l’issue du RDV, M. Carbonnel nous conseille de faire part de la situation aux sénateurs.

Par Amélie Marrone